Qu’est ce qui nous amène à être trop gentil dans la vie ?

Etre trop gentil, même si cela peut être bien vu dans notre société, amène souvent à être malheureux. Cette façon d’être avec les autres n’est pourtant pas saine car nie nos besoins. Juliette Marty, psychothérapeute et auteur du livre « Et si être trop gentil vous empêchait d’être heureux »? nous explique les fondements de ce rapport aux autres.

En fait, l’idée d’être trop gentil ou le gentil chronique, comme j’en parle dans le livre, c’est que à la base de tout ça, il y a l’affirmation de soi. Et du coup, le fait de réussir à oser s’exprimer, dire ce qu’on pense, dire ce dont on a envie de dire, ce dont on a besoin n’est pas toujours acquis. Ca va remonter à des conditionnements qu’on va avoir eus dans l’enfance, dans l’adolescence et des expériences un peu comportementales, où quand j’ai exprimé mon besoin, je n’ai pas eu de réponse. Ca va être une croyance à un conditionnement que si j’exprime ce dont j’ai besoin, les gens ne m’écoutent pas et par contre, si je vais dans le sens des autres, les gens sont là pour moi.

Pour moi, si je dis oui, les gens, m’aiment. C’est plus simple d’aller dans le sens des autres. C’est plus simple d’être gentil parce que comme ça, je suis apprécié, je suis aimé. Et puis j’ai des gens autour de moi.

En termes de trop gentil, il y a donc différents comportements d’affirmation de soi qu’on va pouvoir mettre en place, soit quelque chose de très passif, où on va se mettre en retrait et avancer et laisser toujours plutôt les autres décider, soit quelque chose d’un peu plus agressif où on va prendre sur soi et puis être un peu plus dans l’agressivité quand on va réagir. On peut avoir ce côté un peu passif, agressif, dont on parle parfois aujourd’hui en psychologie, qui est un peu un côté manipulateur de ne pas vraiment dire les choses, mais avec un objectif précis. Et ça, c’est plutôt dans les concepts d’affirmation de soi. Les anglo saxons ont deux formes de trop gentils, ils vont avoir la forme « kindness » qui va être une façon d’être très gentils mais d’arriver à se fixer ces limites et quand même à dire non à certains moments, mais dans une optique ou faut faire plaisir à l’autre. Et il faut être gentils et bons avec les autres. Et la forme « niceness » que nous on va considérer comme la forme plutôt passive

Partager l'article :

Articles connexes

Retour en haut
Restez informé des actualités de la Psychologie pour tous en vous abonnant à la newsletter mensuelle.

S'abonner à ma Newsletter