Comment surmonter la peur de l’échec dans l’entreprenariat?
Alexandre Dana est le fondateur de Live Mentor, institut de coaching d’entrepreneur. Dans son livre « Entreprendre et surtout être heureux »,
La confiance en soi n’est pas quelque chose d’inée mais d’acquis. Elle se construit dans le regard que portent les personnes qui élèvent l’enfant sur lui, leur comportement etc… Ce regard va donner à l’enfant la valeur qu’il se donne.
Saverio Tomasella, psychothérapeute et psychanalyste nous livre les clés d’une saine confiance en lui de l’enfant des la grossesse de la mère.
Dans le domaine de la confiance en soi, je pense qu’il n’y a pas d’inné. C’est à dire qu’il n’y a rien qui puisse venir de la génétique.
En revanche, nous naissons déjà avec un capital de confiance, parce que tout ce qui s’est passé pendant les neuf mois de la grossesse à peu près est très important. Déjà dans la rencontre amoureuse ou pas amoureuse des deux parents. Ce qui pose d’ailleurs la question de parents homosexuels. Je suis favorable au fait que même les couples homosexuels puissent avoir des enfants. Mais ce que je vais dire là est très important pour tous les parents, qu’il soit hétérosexuel, homosexuel dans la rencontre qui va donner naissance à un enfant. Dans le moment de la conception, il y a des énergies et des intentions très fortes. Si l’enfant qui arrive est porté par des énergies et des intentions qui sont celles du désir de sa venue sur Terre, du désir de le voir apparaître au monde et du désir de l’accompagner dans la vie, il y a déjà une inscription importante au niveau énergétique. Et ça va continuer pendant toute la grossesse. Quelle est la relation qu’ont les parents avec l’embryon, le fœtus qui se développe au fil des semaines et des mois? Est ce qu’on y pense avec douceur, avec chaleur, avec joie ? Est-ce que quand l’enfant commence à bouger, même très, très peu, ou même quand le ventre commence à s’arrondir, on lui parle ? Et puis, grâce à l’haptonomie donc, le fait de poser la main sur le ventre de la maman, que ce soit le père ou la mère, est ce qu’on vient le saluer tous les jours ? Et même, pourquoi pas le matin, le soir ou plusieurs fois par jour, en lui parlant ou simplement en envoyant une intention. Les enfants qui ont vécu dans une vie intra utérine, paisible, avec la confiance des parents en leur venue, avec la relation qui se crée déjà, par le fait des mains qui se posent, des voies qu’on entend parfois, des parents qui chantent ou qui jouent de la musique ou qui se parlent ou même de leur sexualité que le bébé entend. Si tout ça se passe bien et correspond à ce désir de le voir venir au monde comme le fruit de cet amour-là, à ce moment là d’une existence, eh bien l’enfant, ils arrivent avec un capital confiance plus grand.
Si en plus, la grossesse se passe bien du point de vue de la santé de la maman. Si en plus, l’accouchement se passe bien, qu’il n’y a pas de trop de stress ou de bruit, ou que la sage femme fait bien son travail et qu’elle respecte la maman ou le gynécologue s’il est là, et que tout de suite après la naissance, avant ou après le bain, le papa ou l’autre maman si c’est une maman, prend le bébé dans les bras, l’accueille, lui souhaite la bienvenue sur Terre. Ça peut paraître peu, mais c’est énorme pour l’arrivée d’un bébé. Et préparer l’arrivée à la maison, chanter des chansons, bercer le bébé, s’en occuper, ne pas simplement de faire des choses machinales – lui donner à manger, changer ses couches- mais vivre une relation intense, privilégiée avec le bébé en lui parlant, le regardant, en l’écoutant, en s’émerveillant de ses gazouillis ou en admirant son regard. Moi, je me souviens dans le regard de mes enfants. Quand ils étaient bébés, je sentais déjà beaucoup de pensées. Les bébés ne parlent pas et pourtant je sentais dans leur regard beaucoup de pensées. J’étais admiratif de ces bébés qui étaient déjà des humains qui pensent. Et de les voir nous écouter. Que le regard change, qu’il y a des choses dans le corps qui montrent qu’ils nous comprennent.
Un bébé nous comprend au-delà des mots, puisqu’il n’a pas encore le langage. Il sent la voix, les intonations, le rythme, l’intention qu’on met dans nos paroles. Et si on a cette relation très forte avec le bébé, elle va continuer avec l’enfant, avoir ce désir que l’enfant puisse marcher, donc l’aider à marcher parce qu’on sent qu’il y a un sens d’indépendance chez l’enfant qui a envie de marcher pour se débrouiller seul. Aider l’enfant à apprendre à parler, non pas en lui imposant un langage, mais en laissant émerger ses premiers mots et en le félicitant ou la félicitant de ce qui de ce qui vient. Et puis, après toutes sortes de choses comme ça, chaque découverte, chaque conquête de l’enfant, le féliciter ou la féliciter, l’encourager. Écouter les enfants quand ils sont petits et qui commencent à parler, écouter leur ressenti. Qu’est-ce que tu sens là ? Même tout petit, quand un enfant pleure ou au contraire rit ou a besoin de quelque chose, tenir compte de cette personne humaine qu’il y a face à nous et qui nous donne des informations qui s’expriment à travers des mots, des sourires, des pleurs. En tenir compte comme un, comme une expression tout aussi valable que celle de l’adulte.
Si on fait ça tout le long de l’enfance, l’enfant se sent exister comme un être humain à part entière et il sent que tout ce qu’il ressent, tout ce qu’il pense, tout ce qu’il exprime a de la valeur. Et là, on a le socle le plus important, le socle optimal d’une bonne confiance en soi.
Alexandre Dana est le fondateur de Live Mentor, institut de coaching d’entrepreneur. Dans son livre « Entreprendre et surtout être heureux »,