Comment surmonter la peur de l’échec dans l’entreprenariat?
Alexandre Dana est le fondateur de Live Mentor, institut de coaching d’entrepreneur. Dans son livre « Entreprendre et surtout être heureux »,
Les styles d’attachement conditionnent notre façon d’être en relation avec les autres. Parmi les 4 styles d’attachement définis par John Bowlby, l’attachement anxieux empêche des relations saines et créer souvent de la dépendance affective.
Gwenaëlle Persiaux, psychothérapeute, nous explique ce qu’est ce type d’attachement.
Ça se construit dès l’enfance, puis ça va soit évoluer, soit ce consolider tout au long de l’adolescence jusqu’à l’âge adulte, selon ce qui se passe et des défenses de chacun. C’est à dire que face à par exemple à une blessure de rejet ou d’abandon, on va devoir développer des protections. Parce que si on reste un peu dans une sorte de naïveté, d’innocence, on va trop souffrir. Ce sont souvent des personnes qui ont vécu dans un environnement qui était plutôt émotionnellement trop instable, où il n’y avait pas quelque chose qui permettait à l’enfant de se sentir jour après jour en sécurité.
Typiquement, il y avait des parents anxieux, un environnement un peu mouvant et du coup, l’enfant n’était jamais sûr de recevoir totalement l’attention dont il avait besoin pour grandir. Et ça, ça crée de l’anxiété, mais c’est de l’anxiété d’attachement. Ce n’est pas de l’anxiété comme on l’entend habituellement, puisque les trois styles d’attachement, y compris les évitants, sont anxieux.
L’anxiété d’attachement, c’est une anxiété qui est relative à la relation. Est ce qu’on va m’aimer ? Est-ce que je ne vais pas être rejeté? Est ce que je vaux vraiment quelque chose? Est ce qu’on ne va pas me tromper? Les anxieux ont cette croyance que quelque chose de difficile va arriver et notamment dans leur relation aux autres et qu’ils vont se retrouver seul. Donc eux, ils ont une grande angoisse, c’est l’abandon, la solitude, faire face seuls aux défis de l’existence. Donc en défense à ça, en protection à ça, ils vont développer ce qu’on appelle des comportements d’attachement anxieux. C’est à dire qu’ils vont s’accrocher, dans une relation amoureuse par exemple. Ce sont ceux qui vont poser beaucoup de questions, qui vont envahir de de textos, par exemple, dès que l’autre est parti, qui vont avoir besoin beaucoup de retour sur des questions du type « Est ce que tu m’aimes vraiment? Est ce que tu vas rester avec moi? Mais pourquoi tu t’engages pas plus? » Etc.
Donc ce sont des personnes qui sont très préoccupées, qui sont très dans des pensées et des pensées, donc anxieuses quant à la relation. Est ce qu’ils vont pas se retrouver seuls ? Ce sont aussi des personnes qui ont une estime d’eux-mêmes plutôt basse, avec beaucoup de doutes. Et souvent il y a des émotions derrière l’attachement anxieux : de la colère refoulée, de la culpabilité, de l’anxiété aussi. De manière générale, ça peut être aussi une grande tristesse, mais c’est surtout cette vibration d’anxiété générale et d’émotions qui restent un peu tendues, bloquées. Voilà. Donc eux, ils ont besoin de proximité. Ils ont besoin d’entendre qu’on les aime, qu’on est là pour eux, qu’on leur explique ce qu’on fait dans des relations amoureuses. Typiquement, c’est compliqué pour les anxieux. Donc ça, c’est l’attachement anxieux. On dit aussi préoccupé ou fusionnel.
Alexandre Dana est le fondateur de Live Mentor, institut de coaching d’entrepreneur. Dans son livre « Entreprendre et surtout être heureux »,